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Négociations du secteur public et déclenchement de notre clause de parité salariale
Au cours des dernières semaines, nous avons été témoins de la mobilisation historique de plus de 420 000 personnes employées du gouvernement du Québec. Leurs efforts ont abouti en une entente de principe dont plusieurs des paramètres financiers ont été dévoilés récemment.
Comme vous le savez, notre convention collective prévoit une clause de parité salariale (ou clause remorque) avec les indexations salariales qui seront obtenues par le Syndicat des professionnels du gouvernement du Québec (SPGQ). Cette clause de parité salariale est présentée à l’article 21.6.2 de notre convention collective. Au cours des prochaines lignes, nous tenterons de clarifier le lien entre l’application de notre clause de parité salariale et les résultats obtenus par le Front commun.
Est-ce que le SPGQ fait partie du Front commun?
Le Syndicat des professionnels du gouvernement du Québec est un syndicat indépendant (comme l’APAPUL) et n’est pas lié aux centrales syndicales formant le Front commun. Ainsi, bien qu’une entente de principe existe avec le Front commun, le SPGQ est toujours en négociation avec le Conseil du trésor au moment de rédiger ces lignes. Notre clause remorque ne sera applicable qu’au terme des négociations du SPGQ et une fois leur nouvelle convention collective adoptée par leurs membres.
Toujours pas d'entente mais contexte prometteur
Juste avant la période des Fêtes, le SPGQ s’est vu offrir des indexations salariales identiques à celles alors proposées au Front commun, soit 12,7 % sur 5 ans. Il est donc vraisemblable de penser que les indexations de 17,4 % finalement obtenues par le Front commun pourraient également être offertes au SPGQ. Si une telle entente venait qu’à être conclue entre le SPGQ et le Conseil du trésor, notre clause de parité salariale nous permettrait de bénéficier de ces mêmes indexations rétroactivement à compter du 1er mai 2023, et ce, jusqu'à l'échéance de notre convention collective.
Cependant, il est essentiel de ne pas s’emballer trop rapidement puisque la stratégie de négociation et les priorités du SPGQ leurs sont propres. La durée de leurs négociations pourrait, par exemple, être influencée par une difficulté de s'entendre sur l'amélioration de certaines conditions de travail non financières.
Comme vous pouvez le constater, la situation est encourageante mais il est encore trop tôt pour tirer des conclusions. De nombreux facteurs peuvent venir influer sur les résultats que le SPGQ obtiendra. Soyez certains que nous vous reviendrons avec plus d'information dès qu'il y aura du développement dans ce dossier.
L’équipe APAPUL
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